Afghanistan, réflexions, et rappels historiques..

Encore une intervention étrangère qui vire au cauchemar pour les populations.  Afghanistan, Irak, Syrie, Libye, Mali, la liste est impressionnante.

Afghanistan : bien des questions à se poser.. Qui a créé les talibans, qui les a armés, qui les arme encore actuellement ?

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En Afghanistan, tout s’est joué en 1978 quand les USA ont décidé d’organiser, former, financer, armer les islamistes pour éliminer le gouvernement communiste. Provocant ainsi une guerre civile et amenant le gouvernement afghan à faire appel aux Soviétiques. En pure perte : les islamistes ont pris Kaboul en 1992 et exterminé tous les démocrates, communistes, syndicalistes, féministes… Qui a protesté à l’époque ? Mais le monstre créé par les USA s’est échappé des mains de son géniteur. Alors on a eu 2001 et les attentats aux USA. Et demain, pour la seconde fois, les talibans seront au pouvoir. Avec de nouveau toutes les monstruosités dont ils sont capables. Tortures, viols, exécutions massives. La machine infernale mise en marche en 1978 par les USA continue son œuvre.

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AFGHANISTAN : Retour à l’obscurantisme ! (même s’ils en étaient pas vraiment sortis) (par José Fort, aout 2021)

Alors que les talibans s’emparent de nouvelles villes et s »approchent de Kaboul, ce qu’on appelle indûment la « communauté internationale » ne prend aucune initiative pour empêcher les massacres et l’installation de ces fous furieux au pouvoir. On notera le silence des « French doctors », des philosophes à deux balles comme un bien connu membre du groupe PS au parlement européen, la discrétion des médias (à l’exception de « l’Humanité » et notamment son remarquable reportage sur le sort des femmes).

Une question doit être posée : qui arme les talibans ? Les « services » français doivent le savoir à moins qu’ils soient mouillés dans l »affaire.

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Afghanistan : quelques perles. Voici ce qu’ils écrivaient et déclaraient dans les années 1980. Extraits. Source : « Le Monde diplomatique ».

Revenir sur le discours général et sur les images d’Épinal, pléthoriques dans la presse française — du Figaro Magazine au Nouvel Observateur —, permet de mesurer à quel point presque tout ce qui suscitait hier l’admiration quand il s’agissait de populariser le combat contre l’« empire du Mal » (l’Union soviétique selon Ronald Reagan) est devenu depuis source d’exécration et d’effroi. Entre 1980 et 1988, on applaudissait les exploits des « combattants de la foi » contre l’Armée rouge.

« Le monde est fantastique. Leur âme se lit sur leur visage », photoreportage de Julio Donoso, texte de Guy Sorman avec la collaboration de Pascal Bruckner, Le Figaro Magazine, 20 septembre 1986.

Le 3 février 1980, quelques semaines après l’intervention militaire de l’Union soviétique en Afghanistan M. Zbigniew Brzezinski, conseiller pour les affaires de sécurité du président américain James Carter, se rend au Pakistan. S’adressant aux moudjahidines réfugiés de l’autre côté de la frontière, il leur promet : « Cette terre, là-bas, est la vôtre. Vous y retournerez un jour parce que votre combat va triompher. Vous retrouverez alors vos maisons et vos mosquées. Votre cause est juste. Dieu est à vos côtés. »

Le discours médiatique français relatif à l’Afghanistan va alors favoriser l’objectif géopolitique américain.

Devoir d’ingérence

« Il faut penser, il faut accepter de penser que, comme tous les résistants du monde entier, les Afghans ne peuvent vaincre que s’ils ont des armes, ils ne pourront vaincre des chars qu’avec des fusils-mitrailleurs, ils ne pourront vaincre les hélicoptères qu’avec des Sam-7, ils ne pourront vaincre l’armée soviétique que s’ils ont d’autres armes (…) que celles qu’ils parviennent à ravir à l’Armée rouge, bref, si l’Occident, là encore, accepte de les aider. (…) Je vois que nous sommes aujourd’hui dans une situation qui n’est pas très différente de celle de l’époque de la guerre d’Espagne. (…) En Espagne, il y avait un devoir d’intervention, un devoir d’ingérence. (…) Je crois qu’aujourd’hui les Afghans n’ont de chances de triompher que si nous acceptons de nous ingérer dans les affaires intérieures afghanes. »

Bernard-Henri Lévy, journal télévisé de la nuit de TF1, 29 décembre 1981

Comme au temps de la Résistance en France

« Pour permettre aux Afghans de parler aux Afghans, comme, pendant l’occupation en France, les Français parlaient aux Français, le Comité droits de l’homme a décidé d’aider la résistance afghane à construire une radio sur son territoire : Radio-Kaboul libre. Il y a un an et demi, le 27 décembre 1979 (…). Les vieux fusils sortent des coffres, les pistolets de dessous les bottes de paille. Mal armée, la résistance se lève. »

Marek Halter, Le Monde, 30 juin 1981

Le combat de toutes les victimes du totalitarisme

« Le combat des Afghans est celui de toutes les victimes des totalitarismes communistes et fascistes. »

Jean Daniel, Le Nouvel Observateur,

Préserver une société d’hommes libres

« Un regard d’une fierté inouïe qu’on aurait du mal à rencontrer ailleurs dans le monde et qui donne une exacte mesure de la farouche volonté des Afghans de se débarrasser de l’occupant soviétique, même si leurs moyens peuvent paraître dérisoires. »

Patrick Poivre d’Arvor, journal d’Antenne 2, 8 juillet 1980

« Ce qui meurt à Kaboul, sous la botte soviétique, c’est une société d’hommes nobles et libres. »

Patrice de Plunkett, Le Figaro Magazine, 13 septembre 1980

Comme les Brigades internationales, les « Afghans » de l’Hexagone

« C’est cela, l’amitié franco-afghane : un ami qui aide son ami. (…) François a appris le persan, comme Isabelle. Cet été, la frontière franchie, il a marché à pied pendant six jours, de jour et de nuit, parfois dans la boue, à un rythme assez soutenu. »

Claude Corse consacre à son tour un reportage du Figaro Magazine, le 19 décembre 1987, aux médecins, agronomes et ingénieurs français qui aident les Afghans. Avec une référence à la Résistance française.

« Barbes, turbans et même l’œil farouche : ces Afghans typiques sont des Français. Parmi eux, un marin breton spécialiste des vents de Polynésie, qui s’est fait agronome montagnard par goût pour un peuple qui vit vent debout ! (…) Précieuse ressource vivrière, cet arbre de vie [un châtaigner] symbolise l’espérance d’un peuple d’irrédentistes uni contre l’envahisseur communiste, comme les bergers corses de la Castagniccia le furent jadis contre les armées d’occupation. »

Exotisme et jolis paysages

Vaincre le communisme soviétique ne constituait pas un objectif universellement populaire en France. Pour que la cause des Afghans, patriotique mais aussi traditionaliste, dispose d’appuis plus nombreux, les grands médias l’associent à un désir d’aventure, à un paradis perdu. C’est d’autant plus facile que le combat afghan se déroule dans un cadre géographique enchanteur, avec des lacs purs qui accrochent le regard. Le pittoresque des paysages (et des traditions) de l’Afghanistan renvoie toute une génération occidentale devenue adulte dans les années 1960 au pays dont ont rêvé les routards et qu’ils ont parfois traversé pour se rendre à Katmandou. Retour à la nature, aux vraies valeurs, aux « montagnes cruelles et belles ». L’Afghanistan comme antithèse de la civilisation moderne, matérialiste et marchande.

« Ici Radio- Kaboul libre… », par Bernard-Henri Lévy, Le Nouvel Observateur, 12 septembre 1981.

« On oublie que c’est la guerre tellement c’est beau »

« Cela commence comme une histoire d’amour. Ils sont presque tous allés en Afghanistan. Dès le premier voyage, c’est l’attirance définitive. Ils décrivent “l’endroit par excellence où l’on est loin : pas de chemin de fer, pas d’industrie”. L’espace et la liberté : “Un Afghan ne vous regarde pas, ne vous importune pas.” Isabelle dit aussi : “Par moments, on oublie que c’est la guerre tellement c’est beau.” »

Danielle Tramard, Le Monde, 19 décembre 1984

 Leur barbe noire, leur nez busqué et leur regard

« Impressionnants avec leur barbe noire, avec leur nez busqué et leur regard aigu, ils font penser à des rapaces. Ce sont des guerriers-nés, indifférents à l’effort, au froid, à la fatigue. Ce sont des êtres à part, insensibles à la solitude, à la faim, à la mort. Armés de vieux fusils Enfield, modèle 1918, ils font mouche à 800 mètres. L’histoire a démontré qu’aucune armée venue d’ailleurs, ni même de l’intérieur, n’a pu les mater. (…) C’est cette accumulation de triomphes, c’est cette hécatombe des ennemis, c’est leur orgueil, c’est leur fierté qui, aujourd’hui, permettent encore à 17 millions d’Afghans de croire que, bientôt, tapis dans leurs repaires du Toit du monde, là où Kipling a fait vivre son Homme qui voulut être roi, leurs défenseurs seront encore triomphants. »

Jérôme Marchand [avec Jean Noli], Le Point, 21 janvier 1980

« Qu’est devenu ce cavalier enturbanné cheminant dans la neige ? »

« Que sont devenus ces caravaniers pachtounes, sirotant leur thé vert dans une maison de thé, leur fusil près d’eux ; ce berger de l’Hindou Kouch près d’un point d’eau ; ce cavalier enturbanné cheminant dans la neige ? (…) Les dunes géantes que le vent sculpte en vagues, les rues de Herat où l’odeur des roses que respire un vieillard vous entête, où les portes cloutées, d’un bleu paradis, des maisons des riches vous intriguent, où vous surprend inopinément le mollet gainé de blanc d’une femme complètement cachée sous le tchador plissé et dont le regard filtre à travers le grillage d’une broderie… »

Nicole Zand, Le Monde, 9 décembre 1980

Un islam sans « politisation extrême comme en Iran, ni surchauffe »

« Ne mélangeons pas les genres. A Téhéran, l’intégrisme correspond à une folle libération du petit peuple des villes après vingt années de mégalomanie, de gâchis et d’occidentalisation criarde. En Afghanistan, il ne s’agit que de tradition, et rien que de tradition. Pas de politisation extrême comme en Iran, ni de surchauffe. La ferveur est de toujours. (…) Les montagnards et maquisards de Dieu ont la foi. »

Pierre Blanchet, Le Nouvel Observateur, 7 janvier 1980

« Je crois que la révolution islamique de Khomeiny rend un mauvais service à la cause afghane. Mais la résistance afghane n’a pas la radicalité des mouvements révolutionnaires iraniens, et les courants qui présentent un caractère sectaire y sont très minoritaires. »

Jean-Christophe Victor, Les Nouvelles d’Afghanistan, décembre 1983

Indisciplinés, vaniteux, bavards, mais courageux

« Leur islam vaut bien le communisme à la soviétique »

« Il y a l’opposition, indirecte et perfide, de ceux qui se demandent si les résistants valent mieux que les occupants : si leur islam n’est pas “primitif et barbare” ; si, en définitive, il faut bien risquer de “mourir pour Kaboul”. C’est à cette démission qu’on nous convie de toute part tandis que les Afghans se font tuer et appellent à l’aide. Devant leur SOS, il faut alors proclamer bien haut que la résistance des Afghans contre les occupants soviétiques est juste comme toutes les guerres de libération. (…) Outre que leur islam vaut bien le communisme à la soviétique et que le premier est aussi “globalement positif” que le second, il est scandaleux de s’interroger sur leur civilisation au moment où ils la défendent avec le plus d’héroïsme. »

Jean Daniel, Le Nouvel Observateur, 16 juin 1980

Un journaliste du « Figaro Magazine » embrasse « de bon cœur » le Coran

« Avant toute attaque, la prière : une prière rapide par laquelle chacun recommande son âme à Allah. Les résistants passent ensuite sous un drapeau tendu dans lequel est déposé un petit Coran. Certains l’embrassent, d’autres s’inclinent en signe de ferveur. Anayatollah a insisté pour que j’accomplisse moi aussi le rituel. Je l’ai fait de bon cœur. C’est effectivement dans l’islam que ce peuple afghan maintient sa cohésion et puise la force morale qui lui permet de résister. Le djihad (guerre sainte) et le caractère islamique de cette résistance peuvent effrayer mais, à de rares exceptions près, on ne leur connaît pas de forme fanatique. »

Stan Boiffin-Vivier, Le Figaro Magazine, 5 décembre 1987

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Quand les djihadistes étaient nos amis, Le Monde Diplomatique 2016 :
https://www.monde-diplomatique.fr/2016/02/SOUCHON/54701

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Lire le reportage de Pierre Barbancey dans l’Humanité du 6 aout 2021 sur   les femmes en Afghanistan

https://www.humanite.fr/femmes-en-danger-rencontre-avec-ces-afghanes-dans-la-crainte-du-retour-des-talibans-716704

Le texte en pdf si vous ne parvenez pas à le lire sur le site du journal

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Bruno Guigue :

Quand le chef d’orchestre de la terreur expliquait la politique US en Afghanistan (« Le Nouvel Obs », 15/01/1998) :
(Zbigniew Brzezinski était conseiller à la sécurité nationale du président Carter, et Barack Obama l’a nommé conseiller aux affaires étrangères lors de sa campagne présidentielle).
Le Nouvel Observateur : L’ancien directeur de la CIA Robert Gates l’affirme dans ses Mémoires : les services secrets américains ont commencé à aider les moudjahidine afghans six mois avant l’intervention soviétique. A l’époque, vous étiez le conseiller du président Carter pour les affaires de sécurité. Vous avez donc joué un rôle clé dans cette affaire ? Vous confirmez ?
Zbigniew Brzezinski : Oui. Selon la version officielle de l’histoire, l’aide de la CIA aux moudjahidine a débuté courant 1980, c’est-à-dire après que l’armée soviétique eut envahi l’Afghanistan, le 24 décembre 1979.
Mais la réalité gardée secrète est tout autre : c’est en effet le 3 juillet 1979 que le président Carter a signé la première directive sur l’assistance clandestine aux opposants du régime prosoviétique de Kaboul. Et ce jour-là j’ai écrit une note au président dans laquelle je lui expliquais qu’à mon avis cette aide allait entraîner une intervention militaire des Soviétiques.
Le Nouvel Observateur : Malgré ce risque vous étiez partisan de cette « covert action » (opération clandestine). Mais peut-être même souhaitiez-vous cette entrée en guerre des Soviétiques et cherchiez-vous à la provoquer ?
Zbigniew Brzezinski : Ce n’est pas tout à-fait cela. Nous n’avons pas poussé les Russes à intervenir, mais nous avons sciemment augmenté la probabilité qu’ils le fassent.
Le Nouvel Observateur : Lorsque les Soviétiques ont justifié leur intervention en affirmant qu’ils entendaient lutter contre une ingérence secrète des Etats-Unis en Afghanistan, personne ne les a crus. Pourtant il y avait un fond de vérité. Vous ne regrettez rien aujourd’hui ?
Zbigniew Brzezinski : Regretter quoi ? Cette opération secrète était une excellente idée. Elle a eu pour effet d’attirer les Russes dans le piège Afghan et vous voulez que je le regrette ? Le jour où les Soviétiques ont officiellement franchi la frontière, j’ai écrit au président Carter, en substance : « Nous avons maintenant l’occasion de donner à l’URSS sa guerre du Vietnam. » De fait, Moscou a dû mener pendant presque dix ans une guerre insupportable pour le régime, un conflit qui a entraîné la démoralisation et finalement l’éclatement de l’empire soviétique.
Le Nouvel Observateur : Vous ne regrettez pas non plus d’avoir favorisé l’intégrisme islamiste, d’avoir donné des armes, des conseils à de futurs terroristes ?
Zbigniew Brzezinski : Qu’est-ce qui est le plus important au regard de l’histoire du monde ? Les talibans ou la chute de l’empire soviétique ? Quelques excités islamistes où la libération de l’Europe centrale et la fin de la guerre froide ?
Le Nouvel Observateur : Quelques excités ? Mais on le dit et on le répète : le fondamentalisme islamique représente aujourd’hui une menace mondiale.
Zbigniew Brzezinski : Sottises. Il faudrait, dit-on, que l’Occident ait une politique globale à l’égard de l’islamisme. C’est stupide : il n’y a pas d’islamisme global. Regardons l’islam de manière rationnelle et non démagogique ou émotionnelle. C’est la première religion du monde avec 1,5 milliard de fidèles. Mais qu’y a-t-il de commun entre l’Arabie Saoudite fondamentaliste, le Maroc modéré, le Pakistan militariste, l’Egypte pro-occidentale ou l’Asie centrale sécularisée ? Rien de plus que ce qui unit les pays de la chrétienté.
 
COMPLÉMENTS
Quelques dates :
1978 – prise du pouvoir par les communistes afghans, pas réellement prêts à gouverner.
1978 – aussitôt intervention de la CIA et des USA qui forment , arment et financent les moudjahidines (appelés alors « combattants de la liberté »).
1979 – le gouvernement afghan appelle les troupes soviétiques à l’aide.
1986 – Najibullah, communiste, à la tête de l’État afghan.
1989 – retrait des troupes soviétiques.
1992 – pendant 4 ans le pays tombe dans une guerre civile. Barbarie à Kaboul.
1996 – les moudjahidines prennent le pouvoir.
Ensuite les USA et l’OTAN interviennent directement en Afghanistan.
2021 – reprise du pouvoir par les talibans.

Retour sur la courte expérience communiste en Afghanistan

https://www.monde-diplomatique.fr/2012/08/PARENTI/48065

Bien sûr il ne faut pas interpréter abusivement ces deux photos. Les jeunes filles en jupe dans les années 70 étaient plutôt issues des milieux aisés tandis qu’à la campagne les traditions dominaient. Ce fut d’ailleurs une des causes des difficultés des communistes. Ils ont voulu imposer l’école pour les filles, la fin de la dot, une libéralisation qui a rencontré une forte opposition dans les campagnes (opposition qui a favorisé le développement des talibans).
Autre photo prise à Kaboul durant la période communiste. Toujours avec les mêmes réserves : il ne s’agit pas de dire que toutes les femmes s’habillaient ainsi, mais seulement que c’était possible car autorisé.

Un article de Danielle Bleitrach, « Les années socialistes en Afghanistan : l’avenir prometteur tué par l’impérialisme américain »

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Deux articles dans l’Humanité du 24 Aout 2021 :

Afghanistan. Les talibans, nos meilleurs ennemis
https://www.humanite.fr/afghanistan-les-talibans-nos-meilleurs-ennemis-717838

Afghanistan. La fausse résistance de la vallée du Pandjchir 
https://www.humanite.fr/afghanistan-la-fausse-resistance-de-la-vallee-du-pandjchir-717785

Ces articles en PDF

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Et voilà, en Aout 2021 les talibans sont maîtres de l’Afghanistan et les américains s’enfuient devant ceux qu’ils ont fabriqué.

Encore un des méfaits des États Unis qui s’ajoute à la longue liste de leurs nuisances (lien)

En complément :

Le Quatar est le grand ami des « occidentaux »

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