Falsification de l’histoire, révisionnisme, le déshonneur du Parlement européen

Sur initiative de l’extrême-droite polonaise, le Parlement européen a adopté le 19 septembre 2019 une résolution scandaleuse de réécriture de l’histoire.
Il est inquiétant de constater le nombre de députés européens s’étant déshonorés dans un tel acte indigne, les socialistes et les verts s’étant joints à la droite et l’extrême-droite.

Le vote des députés européens français en faveur du négationnisme et de l’anticommunisme est révélateur.

Glucksmann, celui qui voulait regrouper les gauches, a voté comme le RN, les Verts, LREM et la droite. Voici les noms de ceux qui se disent de gauche et qui ont voté l’ignominie (personnellement je ne suis pas étonné mais en colère quand même) :

Groupe des Verts/Alliance libre européenne (EELV et alliés)

Gwendoline DELBOS-CORFIELD
Benoît BITEAU
François ALFONSI

Groupe de l’alliance progressiste des socialistes et démocrates (PS, ND,  et Place publique)

Pierre LARROUTUROU
Aurore LALUCQ
Sylvie GUILLAUME
Raphaël GLUCKSMANN

tel père, tel fils…
Honte à ceux qui ont voté ce texte révisionniste du 19 septembre que les appels et précisions rassemblés ci-dessous donnent à voir dans toute son ampleur et sa gravité .
 
 

L’article de Charles Heimberg, historien et didacticien de l’histoire à Genève.

L’article de Patrick Le Hyaric, directeur du journal L’Humanité

https://www.humanite.fr/revisionnisme-historique-le-deshonneur-du-parlement-europeen-677700

et

La déclaration le l’Association des Anciens Combattants ANACR à ce sujet le 15 novembre 2019


Cette ambiance nauséabonde qui flotte en Europe en ce moment me fait penser au livre « Récidive 1938 » que vient d’écrire Michaël Foessel, philosophe, spécialiste de la philosophie allemande et de la philosophie contemporaine, et professeur à l’école Polytechnique.

Tombé presque par hasard sur l’année 1938, un philosophe inquiet du présent est allé de surprise en surprise. Au-delà de ce qui est bien connu (les accords de Munich et la supposée «faiblesse des démocraties »), il a découvert des faits, mais aussi une langue, une logique et des obsessions étrangement parallèles à ce que nous vivons aujourd’hui. L’abandon de la politique du Front populaire, une demande insatiable d’autorité, les appels de plus en plus incantatoires à la démocratie contre la montée des nationalismes, une immense fatigue à l’égard du droit et de la justice : l’auteur a trouvé dans ce passé une image de notre présent.
Récidive ne raconte pas l’histoire de l’avant-guerre. Il n’entonne pas non plus le couplet attendu du « retour des années 30 ». Les événements ne se répètent pas, mais il arrive que la manière de les interpréter traverse la différence des temps. En ce sens, les défaites anciennes de la démocratie peuvent nous renseigner sur les nôtres. Récidive est le récit d’un trouble : pourquoi 1938 nous éclaire-t-elle tant sur le présent ?

 

1 réflexion au sujet de « Falsification de l’histoire, révisionnisme, le déshonneur du Parlement européen »

  1. De quoi ont-ils peur tous ces politiques qui osent une telle infamie ? Pas du Parti Communiste, car il savent très bien que dans aucun pays d’Europe actuellement les communistes ne sont en état d’accéder au pouvoir. Ils ont peur des idées communistes, de l’idée du bien commun, de l’idée d’une autre répartition des richesses, de l’idée d’égalité, de solidarité… Ce sont des gardiens zélés du système actuel, leur système, et pour cela ils sont prêts à tout, y compris à falsifier l’histoire.

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