La nouvelle Commission européenne reste dans la ligne de la précédente, c’est-à-dire au service exclusif du monde de la finance. Quelques exemples ;
– Le président de la Commission, Jean-Claude Juncker, est l’ancien premier ministre du paradis fiscal luxembourgeois.
– L’espagnol Miguel Arias Cañete, un pétrolier…. Bientôt chargé du climat et de l’énergie.
– Jonathan Hill, un lobbyiste de la City, nommé à la « stabilité financière ».
– Le hongrois Tibor Navracsis, ancien ministre de l’autoritaire et liberticide Victor Orban, est pressenti pour être commissaire à la culture !
Et ce sont eux qui auront à décider pour nous, y compris des orientations de la France. Pas réjouissant !
Mais les nominations des commissaires européens se font avec l’aval des dirigeants des Etats, donc notre gouvernement n’a pas à se dédouaner derrière cette commission antidémocratique et caricaturale.