Une remise en cause s’impose pour tous les dirigeants européens, leurs soutiens, et ceux qui laissent construire cette Europe inhumaine et insupportable.
Si rien n’est fait le mécontentement va s’accélérer et produire de plus en plus d’aigris :
– aigris –> aigreurs –> vomi –> puanteur brune –!
Car ceux qui proposent une Europe démocratique et solidaire restent malheureusement minoritaires et peu entendus.
A lire sur ce sujet :
- l’éditorial de Partrick Apel-Muller dans l’Humanité du 23 mai
- le point de vue de Francis Wurtz dans le même journal
Bien sûr nous sommes soulagés d’apprendre que le candidat d’extrême droite n’a pas gagné en Autriche, mais le vert qui est arrivé en tête n’est absolument pas un progressiste. Il a participé à la construction de cette Europe ultralibérale que nous subissons. Sa victoire n’est donc pas un virage, mais une continuité qui ne fera que retarder le pire si rien ne change.
Cette Europe des banques, non démocratique (voir par exemple le Grand Marché Transatlantique qu’elle essaie de nous fourguer), organisatrice de l’austérité pour les peuples (ses dirigeants sont, avec le MEDEF, à l’origine de la loi Travail et de toutes les régressions de ces dernières années). Cette Europe fait monter la désespérance et le mécontentement.
Les responsables : le PPE -Parti Populaire Européen- le PSE – Parti Socialiste Européen – les centristes, une grande majorité des verts… ce sont donc eux qui doivent se poser des questions sur la montée de la peste brune en Europe. Nos différents gouvernements des dernières décennies sont complètement coupables également – ainsi que ceux qui les ont soutenu et qui les soutiennent encore.
Mais dans les responsabilités vont également à toute cette masse silencieuse qui se tait ou qui s’abstient. Laisser faire c’est être complice. Souvenons nous de l’histoire et de la responsabilité de ceux qui ont regardé sans réagir… Debout, avant qu’il ne soit trop tard !