Sortir du capitalisme, et urgence du communisme. Réflexions par Bernard Vasseur, Isabelle Garo, Roland Farré.. et critiques..

Que peut signifier le mot « communisme » aujourd’hui ?

Dénoncer le capitalisme ne suffit pas.
Imaginer une alternative.
Ne pas répéter l’histoire, en tirer des leçons.
Définir, inventer le communisme du XXIe siècle.
Socialisme / étatisme / communisme.
Propriété d’usage / propriété lucrative.
Repenser le travail, la notion de travailleur.
Nouvelle conception du salaire.
Le déjà-là du communisme.

Une conférence de Bernard Vasseur, philosophe, en mars 2022

 

Mai 2022 : le livre de Bernard Vasseur vient de sortir

Il est possible de commander ce livre en envoyant vos nom, prénom, adresse à l’adresse suivante

Sortir du capitalisme. Actualité et urgence du communisme (Bernard Vasseur, édition de L’Humanité)

Introduction

Chapitre 1

  • Inventer et construire une sortie du capitalisme
  • Nous sommes entrés dans un nouveau monde très dangereux
  • La pandémie qui frappe toujours le monde entier
  • La crise écologique qui s’aggrave
  • La vie que le capitalisme impose aujourd’hui décivilise et menace l’humanité

Chapitre 2

  • Concevoir le communisme de notre temps
  • Passer de la préhistoire à l’histoire de l’humanité
  • Le poids de l’histoire et la croix du présent
  • Socialisme ou communisme ?
  • Réinstaller le communisme sur la scène de l’histoire
  • Misère de « l’étapisme »
  • Penser avec Marx contre le « marxisme militant »
  • L’étapisme en France, ou comment se taire sur le communisme ?
  • La conscience du contre ne suffit pas à donner la conscience du pour
  • Non ! Le communisme n’est pas un paradis !
  • Le communisme ne parle pas qu’à la « classe ouvrière »
  • Redécouvrir Marx aujourd’hui
  • Le communisme fait le plein chez les libraires
  • Ne plus attendre le communisme comme on attend Godot
  • Il y a du communisme déjà-là

Chapitre 3

  • La Visée communiste
  • « Les hommes font leur propre histoire » Marx
  • « L’homme n’est pas un empire dans un empire » Spinoza
  • L’unité dans l’égalité du genre humain
  • Liberté-égalité-fraternité : du slogan au réel
  • La visée communiste : un processus multiple de désaliénation
  • Suivons par l’imagination la vie d’un jeune de banlieue
  • Aliénation et émancipation
  • L’Accumulation du capital et sa naturalisation : la saga bourgeoise et édifiante de l’emploi et de l’employeur
  • Établir la souveraineté des travailleuses et des travailleurs sur le travail
  • Une conception nouvelle des rapports entre les humains
  • Une nouvelle définition de la valeur
  • Une nouvelle conception de la propriété
  • Une nouvelle définition du travail
  • Une nouvelle conception du salaire : le salaire communiste
  • La puissance du salariat
  • Il y a des déjà-là du communisme qu’il faut généraliser
  • L’État et l’exercice de la politique dans la visée du communisme
  • Le pouvoir politique est lion et renard
  • Ce qui ne va pas : quand citoyen veut dire apolitique
  • « On ne peut aller au communisme que par le communisme » Bernard Friot

Une réflexion de la philosophe Isabelle Garo sur le même sujet

A noter qu’Isabelle Garo est membre de l’Institut La Boétie dirigé par JL Melenchon et Chantal Mouffe

 


Une deuxième conférence de Bernard Vasseur, à Bordeaux le 30 juin 2022

Remarque importante :

Les positions de Bernard Vasseur ne font pas l’unanimité au sein du Parti Communiste.
Voici quelques critiques sur sa vision du communisme.

Cela fait partie de la discussion nécessaire..

Le point de vue de Robert Martin le 15 novembre 2024

FRIOT PAR CI, FRIOT PAR LÀ, MÊME AU SEIN DU PCF, SAUF QUE KARL MARX A DÉJÀ RÉPONDU À BERNARD FRIOT.
Karl Marx a déjà répondu à Bernard Friot dans « philosophie de la misère-misère de la philosophie »
Par Louis-Michel PIRROTTINA
Bernard Friot est sociologue. Il n’est ni syndicaliste, ni économiste. Il part d’un postulat qu’il répète à chacun de ses essais, il n’a aucune idée de ce que peut être le dur combat du rapport de force dans le mouvement social, dans lequel il faut faire reculer le pouvoir des riches.
Mais de cela, Friot comme le journaliste Jean-Emmanuel DUCOIN n’en a rien à faire ! Ils sont à des années lumières du réel !
Reste une révolution possible. Elle ne sera pas possible que s’il y a des fondations. Pas sûr que ce qu’il propose en assure la solidité. C’est le débat et personne, sur cette question, même lui, n’a la science infuse.
Il faudra bien un jour qu’on consulte les vrais experts de la lutte de classe, ceux qui la vivent sur le terrain, pour que le débat ne soit pas celui des salons feutrés de ceux qui « savent »…
Alors le journal L’Humanité de ce jour publie une tribune “publicitaire” sous plume de l’ancien journaliste sportif Jean-Emmanuel DUCOIN. Cette parution avec un tel contenu de “communication d’influence” dans les colonnes de L’Humanité est assez incompréhensible tant sur la forme que sur le fond et qui se situe dans le cadre de la bataille menée aujourd’hui pour le droit à la retraite particulièrement.
De plus j’ai beaucoup de mal a comprendre cette publicité outrancière faite dans l’Humanité à des personnes comme Bernard Friot qui voue une haine quasi hystérique et répétée sur les réseaux sociaux à Fabien Roussel secrétaire national du PCF à partir de tout et de n’importe quoi. Cela ne vaut-il pas un soutien aux adversaires de la direction du PCF sous la tutelle du nouveau comme de l’ancien directeur du journal dont leur parti pris est connu ? Tout cela est bien inquiétant !
Alors que les communistes viennent de se prononcer massivement contre un texte qui épousait les thèses de Friot, et adoptent un texte qui affiche l’actualité brulante du projet communiste, notamment en confirmant la proposition révolutionnaire d’une sécurité d’emploi et de formation.
Ça fait assez longtemps que l’Humanité donne une large place aux thèses de Friot, et fait une publicité gratuite aux écrits de Bernard Vasseur. Sans grand succès. Mais ce qui est impensable, c’est que, après le vote qui vient d’avoir lieu au sein du PCF, l’Humanité, journal communiste mais entre les mains d’une minorité, prend parti et entend contester le choix des communistes. Cela n’est pas bon pour le journal, qui n’a vraiment pas besoin de susciter le mécontentement de ses lecteurs actuels et à venir.
Il faut tout faire, démocratiquement et par le débat, que le journal
L’Humanité adopte enfin les orientations du congrès du PCF, mais qu’il soit aussi en phase avec ce qui se passe dans le pays. La prétendue « autonomie ou indépendance » des journalistes est un argument fallacieux, un refus du débat, un cache social-démocratie…
A bien regarder les écrits de FRIOT, il y a une sacrée contradiction chez lui, comme chez d’autres au sein de la minorité du PCF. Comment être en même temps pour Jean Luc Mélenchon et contre les propositions du PCF ?
Jean-Luc Mélenchon est un social démocrate étatiste (Lambertiste) toujours adepte de Mitterrand, qui veut fusionner la CSG de Rocard et l’impôt et la rendre progressive en épargnant toujours le capital. Au PCF nous militons depuis la création de la CSG Rocard pour la suppression progressive de cet impôt injuste qui épargne le capital. Comme lors de la création de la sécurité sociale, le PCF est pour plus de recettes via les cotisations sociales et de façon concrète en augmentant les salaires, les formations, le nombre d’emploi (6 millions de chômeurs) et non pas le temps de travail !
Quand Friot écrit-il qu’il est pour la cotisation sociale, … il y a un problème ?
Autre proposition divergente “le salaire à vie” alors que nous proposons depuis des décennies la “Sécurité Emploi Formation” développée en son temps par Paul BOCCARA, une proposition grandement d’actualité et porteuse de perspectives révolutionnaires.
Il nous faudrait aussi parler de la mise à contribution des revenus financiers des entreprises, de la modulation, et de la démocratie sociale. Nous aimerions bien aujourd’hui que le débat porte bien sur le projet économique et social contenu dans le projet majoritaire des communistes qui reste à améliorer d’ailleurs mais qui est en phase avec ce qui traverse le réel de notre société.
Le débat doit se poursuivre respectueusement… fraternellement.
Aucune perspective positive créé un sacré pessimisme mais si on accepte tout sans bruit ça veut dire que nous sommes tous devenus des pantins prêt à tout pour conserver un privilège et rejeter le progrès social pour tous.
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On notera également l’ambigüité de parler de marxisme et de faire partie de l’Institut La Boétie dirigé par JL Mélenchon et Chantal Mouffe, tous deux chantres du populisme et anticommunistes virulents…
Donc cet article du blog est là pour lancer, plutôt poursuivre, une discussion, et à considérer avec esprit critique.

 

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