La dette, un prétexte usé pour justifier une politique d’austérité

La tarte à la crème : « la France est endettée donc il faut diminuer les dépenses… « . Voilà le refrain que l’on entend depuis des décennies de la part des libéraux de tous bords qui sont au pouvoir. Non, il faut au contraire augmenter les dépenses – sauf les dépenses militaires bien sûr – pour le social, pour la santé, pour l’éducation. Alors nous allons augmenter la dette disent ils. C’est oublier, volontairement, que pour équilibrer un budget on peut jouer … Lire la suite…

Traités européens, dette, monnaie unique européenne, monnaie commune mondiale..

Europe : pister l’argent

par Ernest Hernandez (Agde), dans le courrier des lecteurs de l’Humanité des débats du 3 juin 2022

L’Humanité du 25 mai (voir en fin de page ci-dessous) aborde la question de la « désobéissance » aux traités européens. Un certain nombre de problèmes concrets sont listés ainsi que les moyens de les résoudre. Mais ne convient-il pas de se défaire méthodiquement des traités européens de ta même manière que Denis Kessler, vice-président du Medef, voulait « se défaire méthodiquement du programme du CNR »-dans son article célèbre de Challenges du 4 octobre 2007 ?
Face à la construction institutionnelle de longue durée qui aboutit aux traités actuels, ne faut-il pas s’attaquer a ce qui en est l’ossature : le circuit financier ?

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2005 : quand les Français ont dit Non à cette Europe

Le 29 mai 2005, les Français votent à 55% contre le Traité de Constitution européenne. Placés sous les projecteurs, les tenants du «oui» ont été soutenus par une presse largement acquise au traité, tandis que les tenants du «non» ont été mis à l’écart des plateaux de télévision et des tribunes des journaux. Malgré cette campagne médiatique partisane, le «non» l’emporte, et les Français sont traités de «populistes». Trois ans plus tard, faisant fi du vote populaire, Nicolas Sarkozy modifie la … Lire la suite…

Quelques évidences sur l’Union Européenne

« Il est temps de dire que les droits sociaux et démocratiques des peuples sont supérieurs à la libre circulation des capitaux. » Le 30 juin dernier, le député fédéral PTB Raoul Hedebouw a pris la parole lors du débat sur les suites du Brexit au Parlement Belge. « Nous devons repartir d’une feuille blanche qui garantit une Europe des peuples et une Europe sociale », a-t-il ajouté.