Nelson Mandela : « Nous savons bien que notre liberté est incomplète sans la liberté des Palestiniens »
Comprendre les origines du problème :
- La déclaration Balfour en 1917
- Le sionisme a justifié l’appropriation britannique de la Palestine il y a un siècle, entretien avec l’historienne Nadine Picaudou, nov 2017
-
Forte de plus de 150 000 signatures (dont des signatures papiers) émanant de 118 pays, la pétition internationale adressée à l’Assemblée Générale des Nations unies, pour mettre en place un tribunal pénal international ad hoc afin de juger les crimes de guerre israéliens, notamment à Gaza, a été envoyée au Président de l’Assemblée générale des Nations unies à l’occasion de la session de septembre 2009.
Un mur « de la honte » peut en cacher un autre
Le 9 novembre 1989, le mur de Berlin s’effondrait et les nations applaudissaient à la réunification des familles Berlinoises. 20 ans après, nous célébrons cet anniversaire.
Pour autant, cette célébration ne doit pas nous faire oublier que depuis 2002, l’Etat d’Israël a entrepris la construction d’un mur de plus de 720 kms au motif de protéger ses colonies installées, en toute illégalité, dans les territoires occupés.
Sa construction rend encore plus précaire la survie des populations Palestiniennes et s’accompagne d’humiliations, de spoliation des terres, de destruction des cultures et des habitations sans mesures compensatoires.
L’édification de ce mur a maintes fois été condamnée par l’ONU et surtout par la Cour Internationale de Justice qui, dans son avis du 9 juillet 2004, précise : « L’édification du mur qu’Israël, puissance occupante, est en train de construire dans le territoire palestinien occupé, y compris à l’intérieur et sur le pourtour de Jérusalem-Est, et le régime qui lui est associé, sont contraires au droit international ».
- 30 mars 2017 : l’ambassadrice d’Israël refoulée de Sciences-Po Rennes
- 9 choses à savoir sur l’occupation israëlienne, publié en avril 2016
- Palestine occupée, publié en avril 2015
- Les crimes d’Israël en juillet 2014
Dossier
Pour s’informer et participer :
L’association France Palestine Solidarité
BDS : Boycott Desinvestissement Sanctions
La plupart des produits vendus comme venant d’Israël sont en fait produits dans les colonies en Palestine, sur des terres volées aux paysans palestiniens et qui sont eux obligés d’y travailler dans des conditions frisant l’esclavage. Quand il y avait l’apartheid en Afrique du Sud nous avions organisé un boycott de ce pays. Il est important d’agir de même envers l’apartheid mis en place par Israël, d’où le mouvement BDS.
Pour s’informer :
Agence Media Palestine
Les origines du conflit Israël/Palestine : Un document complet en PDF
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PUBLIÉ PAR DES JUIFS POUR LA JUSTICE AU PROCHE-ORIENT
Les origines du conflit
israélo-palestinien
Alors que le Proche-Orient baigne régulièrement dans le sang, la recherche
d’une solution équitable implique que l’on s’attaque aux racines du conflit. La
sagesse [juive], dans sa forme conventionnelle, a l’habitude de rappeler que,
même si les deux parties ont leur part de responsabilité, les Palestiniens sont
des « terroristes » irresponsables sans aucun point de vue valable méritant
d’être écouté. Cependant, nous, nous pensons que les griefs des palestiniens
sont parfaitement justifiés : durant la création de l’Etat d’Israël, ils ont été
dépossédés de leur terre d’origine plus que millénaire, sans qu’on leur demande
leur avis et surtout par la force. Et tous les crimes ultérieurs – commis de part
et d’autre – sont la conséquence inéluctable de cette injustice.
Cet exposé décrit l’histoire de la Palestine dans ses grandes lignes. Son but est
de démontrer de quelle manière ce processus s’est déroulé et à quoi devrait
ressembler une solution morale aux problèmes de la région. Si vous vous
intéressez aux peuples du Proche-Orient, les Juifs et les Arabes, vous vous
devez de lire cette contribution
Le document complet en PDF
Avril 2012, « Ce qui doit être dit » par Günter Grass » prix Nobel de littérature allemand. —> Lire en pdf
Non, critiquer Israël n’est pas être antisémite ! Cette campagne malhonnête sert seulement à couvrir le colonialisme et l’oppression en Palestine.
Crimes de guerre à Gaza ; la pétition internationale 2009 remise aux Nations unies
Forte de plus de 150 000 signatures (dont des signatures papiers) émanant de 118 pays, la pétition internationale adressée à l’Assemblée Générale des Nations unies, pour mettre en place un tribunal pénal international ad hoc afin de juger les crimes de guerre israéliens, notamment à Gaza, a été envoyée au Président de l’Assemblée générale des Nations unies à l’occasion de la session de septembre 2009.
par Ziad Medoukh
C’est seulement à Gaza, une région au bord de la mer, une région méditerranéenne, qui n’a toujours pas le droit encore à un port par décision de l’armée de l’occupation.
C’est seulement à Gaza que la population vit dans une prison à ciel ouvert.
C’est seulement à Gaza, que le nombre d’habitants est en augmentation permanente, malgré les conditions de vie chaotiques, malgré l’interdiction aux malades de se soigner à l’étranger, et malgré la pénurie de médicaments, et la faiblesse des moyens médicaux.
C’est seulement à Gaza, qu’on a le droit à deux heures d’électricité par jour.
C’est seulement à Gaza que les jeunes ne pensent pas à partir et quitter leur région en dépit de toutes les conditions inhumaines sur place.
C’est seulement à Gaza que personne ne dort dans la rue malgré la précarité, et les conditions de vie très dures dans cette région sous blocus.
C’est seulement à Gaza, que le nombre d’étudiants dans les universités et les facultés augmente, et que le nombre d’université s’accroit , avec 15 grandes universités et facultés qui accueillent plus de 120.000 étudiants , malgré le taux de chômage qui dépasse les 65%, et l’absence de perspectives pour l’avenir.
C’est seulement à Gaza que presque le tiers de la population n’a jamais voyagé.
C’est seulement à Gaza que presque toute la population passe les vacances sur place, à cause de la fermeture des passages.
C’est seulement à Gaza, que le taux de scolarisation dépasse les 93%, en dépit d’une situation catastrophique.
C’est seulement à Gaza qu’on vit encore à côté des ruines des maisons détruites.
C’est seulement à Gaza que les cours se font dans des classes et écoles détruites.
C’est seulement à Gaza qu’on supporte un blocus inhumain qui dure depuis plus de dix ans.
C’est seulement à Gaza, qu’on n’a pas le droit à une liste de 1300 produits qui n’entrent pas dans cette région par ordre militaire de l’occupation.
C’est seulement à Gaza, que quand il y a un bombardement, les habitants avec leur courage se rassemblent sur le lieu du bombardement pour aider les secouristes et les pompiers.
C’est seulement à Gaza que les paysans continuent de cultiver leurs terrains dans les zones tampons et frontalières, malgré la présence et les menaces des soldats de l’occupation.
C’est seulement à Gaza que les pêcheurs continuent de pêcher dans des zones limitées, malgré la présence et les menaces de la marine de l’occupation.
C’est seulement à Gaza, que la moitié de la population vit avec moins de 2 euros par jour.
C’est seulement à Gaza que la population a subi trois offensives militaires en 5 ans.
C’est seulement à Gaza, cette région sur la côte, que les habitants n’ont pas un accès facile à la mer, soit à cause de la présence de la marine de l’occupation, soit à cause de la pollution.
C’est seulement à Gaza que la majorité des fonctionnaires touchent entre 30 et 40 % de leurs salaires et continuent à travailler.
C’est seulement à Gaza qu’une mère de famille se réveille à deux heures du matin quand il y a du courant pour faire fonctionner les appareils électriques.
C’est seulement à Gaza, que les jeunes fréquentent les cafés munis des générateurs pour réviser leurs cours et préparer leurs examens .
C’est seulement à Gaza que des personnes se lèvent à n’importe quel moment, la nuit, quand il y a le courant, pour donner des nouvelles sur la situation sur place et pour témoigner pour le mouvement de solidarité.
C’est seulement à Gaza que la solidarité familiale et l’accueil des étranger se développent malgré la pauvreté et le manque de ressources.
C’est seulement à Gaza, que la population s’accroche à la vie, alors que les voisins plus que les ennemis veulent qu’elle disparaisse.
C’est seulement à Gaza qu’on continue à vivre alors que tous les secteurs vitaux sont paralysés.
C’est seulement à Gaza que la population est toujours debout malgré la crise humanitaire et malgré toutes les mesures atroces de l’occupation.
C’est seulement à Gaza que le sourire des enfants est un acte de résistance !
C’est seulement à Gaza qu’on supporte l’insupportable !
C’est seulement à Gaza qu’on réclame dignité avant nourriture !
C’est seulement à Gaza qu’on résiste pour vivre, et qu’on vit pour résister !
C’est seulement à Gaza qu’on vit l’injustice et le malheur, mais on garde espoir pour l’avenir !
Texte publié en 2017 à l’occasion des cinquante ans de la guerre des six jours. / Le 5 juin 1967 à l’aube, l’armée israélienne détruit au sol l’aviation militaire égyptienne. En six jours, elle conquiert le Sinaï, le Golan syrien et la partie de la Palestine historique qui avait échappé à son contrôle en 1948 : la Cisjordanie, Jérusalem-Est et Gaza. Cinquante[-quatre] ans plus tard, l’occupation se poursuit, mais la stratégie d’éradication de l’aspiration nationale palestinienne se heurte à une résistance enracinée dans une longue histoire.
Texte : https://www.monde-diplomatique.fr/2017/06/GRESH/57582
Audio : https://www.monde-diplomatique.fr/…/2017-06-La…
Pour écouter tous les audios du « Diplo » : https://www.monde-diplomatique.fr/audio
Illustration : tirée de la bande dessinée d’Alain Gresh et Hélène Aldeguer, « Un chant d’amour. Israël-Palestine, une histoire française » (La Découverte, Paris, 2017) : https://www.editionsladecouverte.fr/un_chant_d_amour…