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Et aussi :
Comment un aventurier sans scrupule a été propulsé à la tête de l’État par une caste
pour les seuls intérêts de celle-ci. (un article de mars 2019)
Macron élu président… l’imposture continue
L’arrivée d’Emmanuel Macron est l’aboutissement d’une prise de pouvoir d’une caste où se mêlent les sphères financières et la haute fonction publique. Causes et effets d’une dérive oligarchique : L’avis de Laurent Mauduit, journaliste, cofondateur de Médiapart et auteur d’une passionnante enquête sur cette caste prédatrice. -cliquer sur ce lien-
8 français sur 10 n’ont pas voté pour Macron: Une autre analyse des résultats
l’article en PDF
Un communiqué d’ATTAC :
Le mal doit se faire tout d’une fois : comme on a moins le temps pour y goûter, il offensera moins. — Le Prince, Machiavel, 1513
La stratégie d’Emmanuel Macron illustre à merveille ce conseil de Machiavel aux puissants. Si les attaques contre nos droits se sont succédées avec les précédents gouvernements, rarement on a connu un rythme aussi brutal de contre-réformes néo-libérales : renforcement des pouvoirs du patronat en détruisant le code du travail, rupture avec le principe de solidarité via une contre-révolution fiscale au profit des ultra-riches, projets sur les retraites et l’assurance chômage au rabais, affaiblissement des services publics pour justifier la marchandisation, rupture du principe d’égalité en instaurant la sélection à l’université, régime permanent de libertés surveillées et limités, poursuite de la chasse aux migrant·e·s et de la répression des citoyen·ne·s solidaires…
Ces attaques sont concomitantes, avec l’agenda du gouvernement : un an pour une rupture radicale au service de la finance et des multinationales.
La stratégie de Macron est celle du boxeur qui par l’enchaînement des coups cherche à étouffer son adversaire. Nous devons prendre la mesure de son agenda et de son projet de thatchérisation de la société française : personne ne gagnera seul, converger s’impose. Mais sans luttes la convergence n’a pas de sens.
Attac soutient l’ensemble des combats, locaux comme nationaux, les résistances du privé ou du public, sectorielles ou plus globales. La convergence ne se décrétera pas non plus, elle nécessite de construire la confiance nécessaire et le respect de la place de chacun. Attac soutient les mobilisations syndicales, participe en conservant son indépendance aux actions initiées par des forces politiques, et poursuit son implication dans des collectifs unitaires tout en développant son propre agenda de campagnes (contre le CETA, contre l’évasion fiscale, pour les emplois-climatiques, etc.).
Les attaques du gouvernement sont globales, notre réaction doit être à la hauteur. Nous devons faire tout notre possible dans les semaines et mois à venir du comité local au national, pour contribuer à la convergence des forces associatives, syndicales et politiques, des luttes locales et nationales, pour construire le « Tous ensemble » nécessaire pour faire obstacle à Macron et son monde.
Pierre Lemaître, écrivain et scénariste, sur France Inter, rassure les milliardaires dont Emmanuel Macron est chargé de protéger les privilèges :
P
Macron, commando de choc du capitalisme débridé
NB : Tout ce qui suit ci-dessous avait été écrit avant que Macron ne soit élu président
Macron : l’imposture !
- Qui est Macron ?
- Qui a propulsé Macron
- Macron au gouvernement
- la loi Macron
- Lui aussi a des casseroles
- Candidat à l’élection présidentielle, candidat de qui, pour faire quoi..
I – Qui est Macron
Énarque, jeune banquier d’affaires chez Rothschild, conseiller économique de Sarkozy, puis de François Hollande, ministre de Manuel Valls, chouchou du MEDEF …
Jeune ? En fait complètement ringard, il recycle les recettes ultralibérales et réactionnaires (et qui ont fait des dégâts partout) de Ronald Reagan et Margaret Thatcher dont il est le fils naturel.
Macron expliqué par Besancenot sur LCI
Macron : danger,
dans l’Humanité http://www.humanite.fr/les-7-dangers-du-programme-macron-634445
II – Qui a propulsé Macron
C’est le président de la République François Hollande et son 1er ministre Manuel Valls qui ont choisi ce banquier pour conseiller d’abord, puis pour prendre en main l’économie du pays. Cela ne s’est pas passé dans l’aval de l’appareil du parti Socialiste bien sûr.
III – Macron au pouvoir 2014-2016
En 2014. Macron devient Secrétaire général adjoint de la présidence de la République pendant 2 ans et l’instigateur de la politique de l’offre qui va causer des dégâts sociaux considérables à notre pays. De 2014 à 2016 il participe activement à la politique néolibérale de Valls.
Il fait même du zèle ensuite quand il critique la loi El Khomri parce qu’elle ne va pas assez loin dans l’abaissement des droits des salariés. On se souvient et on s’en rappellera !
Emmanuel Macron : « Il faut aller plus loin que la loi El Khomri »
Osons causer, petite vidéo sur l’incompétence de Macron au pouvoir
François Ruffin, dans Fakir, parle de Macron à propos de l’entreprise Ecopla « Macron nous a tuer »
IV – la loi Macron – 2015
Une analyse de la loi Macron par Richard ABAUZIT, ex inspecteur du travail, CGT Dieppe
Lien vers un dossier de Mai 2015 sur la loi Macron, sur le site du Front de Gauche du Pays Bigouden
Escarres, CO2 et petit marquis, un article d’août 2015 sur le transport en car
Une lettre ouverte de la CGT pays bigouden à la députée au sujet de la loi Macron
Autoritarisme : c’est par recours au scandaleux 49.3 que Valls et Macron ont imposé cette loi dont personne ne voulait.
V – Un arriviste peu regardant
https://www.mediapart.fr/journal/france/310516/macron-rattrape-par-son-isf
VI – Candidat en 2017 – Pour quelle politique ? Au Service de Qui ?
Macron anti-système ? La démystification par Monique Pinçon-Charlot
Marine Le Pen n’est plus la seule à jouer de cette imposture. Emmanuel Macron a également adopté le filon de l’« antisystème », en contradiction totale avec son projet et son parcours personnel, mais unique chance de son succès politique. Sous les atours rhétoriques du changement, le candidat d’En marche ! représente la perpétuation du système. Alors que sa popularité semble ne reposer que sur un attrait des citoyens pour « le renouveau politique » qu’il prétend incarner, l’ancien ministre de l’Économie ne propose aucune réforme institutionnelle apte à renouveler véritablement la démocratie. Comme son équipe de campagne nous l’a confirmé hier, le candidat ne proposera pas de passage à la VIe République, se projetant parfaitement dans les habits du monarque républicain. L’ancien banquier ne s’en est d’ailleurs pas caché lors de sa première conférence de presse de candidat, le 19 janvier, confiant toute son admiration pour le général de Gaulle et sa conception d’une République « au-dessus des partis »… et donc des représentants du peuple. Le candidat du « renouveau politique » emprunte au premier président de la Ve République cette vieille ficelle du « rassemblement national », ultime tentative de l’oligarchie sociale-libérale pour s’adapter et survivre dans une période de rejet profond de son modèle.
Macron neuf et hors système ? Une escroquerie absolue, par Dany Lang, économiste
Les médias le propulsent comme une marque de savonnette. Pas étonnant quand on sait à qui appartiennent les médias…
La bulle Macron, un matraquage publicitaire massif, article de l’Obs
Le programme de Macron ? Il le maintient dans le flou pour ratisser dans tous les sens, mais son slogan « En marche » est en réalité « En marchandise » ! Il veut pousser encore plus loin le libéralisme en transformant tout en marchandise : la santé, les retraites, les biens communs, les services publics, etc.. Rien ne doit plus échapper aux actionnaires…
Macron, un attrape-tout de la 5e, par Fabien Escalona, Mediapart 21 février 2017
Quelques liens : Macron veut liquider le modèle social français, par Frédéric Farah, dans LVS Le vent se lève
Macron, candidat du lieu commun, chronique sur Europe 1
Qui veut vraiment Macron ? La bas si j’y suis 13 février 17
Macron, c’est Tony Blair avec 20 ans de retard
Des discours qui frisent le ridicule :
Et pourquoi ne pas le dire avec humour ?
Définition : « Bernard Pivot : Se macroniser. Def : se rallier au futur gagnant. Ex : début 44, pétainistes et indécis se macronisent pour de Gaulle. Se rallient à Macron : centristes de gauche, socialistes de droite, radicaux du centre, écolos de travers, hollandais de guingois… vallsistes débousolés, chevènementistes égarés, gaullistes congelés, une sorte de Cour des miracles, quoi ! »