Faut-il en parler ? A gauche certains militants demandent que l’on évite ce sujet car « il ne faut pas jeter de l’huile sur le feu », il ne faut pas attiser les divisions, il ne faut pas polémiquer..
Je comprends leur souci et je respecte leur position. Mais ce n’est pas la mienne. Je crois qu »il faut parler de ce qui nous divise, non pas pour élargir ces divisions, mais pour essayer de résoudre, au moins partiellement, les problèmes qui risquent de conduire la gauche à un grave échec.
Oui il y a des divergences. Oui il y a des attitudes inquiétantes.
Alors on se tait, on les met sous la table, on espère que tout s »arrangera ainsi ?
Ou on en discute, on fait pression pour que cela cesse, on le fait savoir aux responsables de la gauche ?
La deuxième attitude me semble plus positive.
Prenons le cas des candidatures multiples à gauche lors des élections partielles, cela doit servir de leçon pour que cela ne se reproduise pas lors des élections futures. En parler dès maintenant et ne pas attendre la veille des élctions de plus grande importance, car là il sera trop tard. Et le danger est trop grand pour ne pas avertir. Ne pas continuer à mettre en place la machine à perdre. L’extrême droite n’attend que cela.
La gauche est plurielle, diverse, et c’est bien. Et chaque composante doit pouvoir exprimer ses propres positions.
Mais face au danger de la peste brune l’unité d’action est indispensable. Parlons en et exigeons là !
Les ambiguïtés du PS
Le Parti Socialiste est une composante du Nouveau Front Populaire NFP. Mais en parallèle il joue l »ambiguïté avec des personnages comme Hollande et Glucksmann ,qui sont hostiles au NFP et tirent vers la social démocratie garante du néolibéralisme sauvage.
On ne peut pas jouer sur ces deux tableaux sans danger pour la suite..
–> Hollande, fossoyeur de la gauche, après nous avoir pondu Valls et Macron, parraine maintenant Glucksmann , marionnette de l’OTAN,.
Le cavalier seul de la France Insoumise
Depuis la création du NFP les insoumis agissent sans tenir compte de leurs partenaires. Décisions unilatérales au Parlement, candidatures imposées aux élections partielles. Pour les municipales de 2026 ils déclarent vouloir présenter des listes LFI partout (LFI, pas NFP). Et Mélenchon prépaare sa candidature à la présidentielle de sa prope initiative, au risque de faire perdre la gauche et d’être un cadeau pour le RN.
Le duo complice Mélenchon/Hollande, le rejet par Glucksmann de la perspective d’un candidat commun de toute la gauche et des écologistes déroulent le tapis brun au profit de Le Pen, Bardella et autres Ciotti et Retaillau.
Comme le rediront ensemble, dans les jours qui viennent, Lucie Castets et Marine Tondelier, comme le répètent Alexis Corbière et Clémentine Autain, comme le pense l’immense majorité des électeurs de gauche, des militants associatifs, il n’y a pas de victoire possible, en 2027 ou avant, sans rassemblement sur un.e candidat.e unique et sur un programme rompant avec le libéralisme et promouvant l’humanisme, la démocratie et le droit international.
François. Ruffin, Janvier 2025
Lu dans Politis du 23 janvier 2025 (Agora)
François Ruffin ; Chers camarades socialistes…
Article de La Dépêche
Ce qu’il ne faudrait pas recommencer
Résultat : un électorat de gauche divisé.
Ambiance délétère et tendue à gauche avant le 1er tour.
Et pour le 2e tour LFI refuse la fusion des deux listes de gauche. Daniel Henry tête de la liste d’union proposait une répartition des places proportionnelle au résultat de chaque liste au 1er tour, celui-ci s’est heurté à un refus catégorique des insoumis. Daniel Henry a retiré sa liste dans un esprit de responsabilité.
En définitive l’insoumis Louis Boyard a ainsi offert la victoire à la droite.
Il fzut la stopper. Tous ensemble !

Lucie Castets
Une bonne candidate commune pour la
prochaine présidentielle ?
A débattre dès maintenant..
Un article d’Yvon Huet, journaliste, 01/02/2025 :
Ceux qui aiment se moquer des communistes avec leurs « 2 % » doivent savoir que dans un combat présidentiel en 2027, le plus chanceux de la gauche serait, selon un sondage de l’IFOP reproduit par la presse, aujourd’hui socialiste à 14 %, FI à 10 % et PCF à 4 %, ce qui fait moins de 30 % au total, l’extrême droite et la droite étant loin en tête. J’espère qu’un tel tableau va calmer ceux qui croient toujours à la farce d’un « JE » qui se prend pour la République. Il faudra construire une république unitaire avec une ou un porte-parole à la hauteur. Nous en avions une, Lucie Castets. Je lance ce nom, non pas pour jouer les Madame Soleil de la gauche, mais pour donner un exemple heureux de ce que nous devons créer en confiance pour inverser la tendance actuelle, avec une réflexion sérieuse sur les programmes, lisible et encourageante pour le monde du travail.
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