GAZA le trou noir médiatique. Silence on tue..

C’est le titre qui figure sur la Une de l’Humanité Magazine du 9 janvier 2025.

Hélas les gouvernements du « monde occidental » et leurs médias pratiquent un silence complice devant les horreurs commises par les dirigeants israëliens.

C-joint l’article du journal en cliquant sur l’image ci-dessous :

l’article

Voir aussi : Moyen Orient : éditorial de L’Humanité du 3 décembre 2024

Voir aussi : Palestine : Déclaration commune PCF-OLP le novembre

Voir aussi : Palestine un peu d’histoire

l’Huma du 13 janv 25

L’éditorial de Marion d’Allard

Guerre à Gaza : le vertige

Il n’est plus temps de jouer sur les mots. Se perdre en arguties ne sauvera aucune vie à Gaza, pas plus que minimiser le nombre effroyable de victimes n’amoindrira l’horreur des crimes perpétrés par l’armée israélienne dans l’enclave palestinienne depuis plus de quinze mois. Ce territoire occupé est devenu une fosse commune. Les chiffres donnent le vertige.

Selon The Lancet, le nombre de personnes tuées sur les neuf premiers mois de l’offensive israélienne serait 40 % supérieur aux chiffres publiés par le ministère de la Santé du Hamas – que d’aucuns supplétifs de Netanyahou et de son entreprise génocidaire continuent au reste de désavouer. La revue médicale britannique fait référence et ses méthodes statistiques ont été éprouvées sur d’autres terrains de guerre. Un Gazaoui sur 35 a perdu la vie. Et il ne s’agit là que des morts déclarés, par leurs proches ou par les autorités.

La destruction systématique des hôpitaux, des écoles, des infrastructures énergétiques et de salubrité condamne l’avenir de tout un peuple, au mépris des règles les plus élémentaires du droit humanitaire.

Que faudra-t-il encore pour mettre enfin un coup d’arrêt aux visées destructrices et colonialistes de Benyamin Netanyahou ? Sous le coup d’un mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, le premier ministre israélien demeure les mains libres et les milliards continuent d’affluer de la part de ses alliés, Washington en tête, pour lui fournir armes et munitions.

Alors que depuis des semaines, des négociations sont en cours à Doha pour parvenir à un accord sur la libération des otages, l’optimisme n’est pas interdit. Pourtant, la perspective du retour imminent de Donald Trump aux affaires, si elle fait indéniablement pression sur les discussions, n’augure pas de l’établissement d’une paix durable dans la région et encore moins d’une reconnaissance des droits du peuple palestinien.

Quoi qu’il advienne des hypothétiques paraphes au bas d’un accord bilatéral, ce qui se déroule sous les yeux du monde dans la bande de Gaza demeurera une tache indélébile sur notre humanité commune. Ceux qui minorent cette entreprise d’annihilation en sont comptables, ceux qui la soutiennent sont complices.

 

Partager
Pin Share
RSS
Follow by Email
Instagram
URL has been copied successfully!