Macron pouvait-il tomber plus bas ? Il l’a fait ! En choisissant comme invité d’honneur è Notre Dame de Paris l’ignoble Donald Trump.
Macron pouvait-il tomber plus bas ? Cela semblait difficile. Et pourtant il l’a fait !
Après nous avoir méprisé, nous avoir menti, nous avoir maltraité, et offert un marchepied à l’extrême droite il a choisi comme invité d’honneur le 8 décembre l’ignoble Donald Trump !
Celui-ci n’est pas encore président, donc le geste de Macron a d’autant plus de signification. Il a choisi sciemment de mettre à la place d’honneur un individu vulgaire, odieux, brutal, raciste, fascisant.. Emmanuel Macron s’est ainsi complètement démasqué.
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1ers commentaires reçus :
M.R. : L’indécence n’est pas le qualificatif suffisant pour décrire ce qui se passe ce weekend…je suis remontée! Et tout le monde a l’air de se réjouir !
C.M. : L’ écœurement, la colère, l’indignation c’est ce que je ressens devant ce grand carnaval.
C.F. : Suis écœurée par l’attitude de Macron…et franchement pas rassurée pour la suite
Réouverture de Notre-Dame : écrin, écran, écrémage
Croyant parachever la reconstruction d’une cathédrale sinistrée qui lui devrait la vie, Emmanuel Macron, tout feu tout flamme à la télévision, parut mener à terme son entreprise d’achèvement de la démocratie. Retour sur une soirée cathodique affligeante…/+
/…sommes-nous pas venus à tolére l’intolérable, à supporter l’insupportable, à vivre l’invivable ? Preuve nous en a été donnée, samedi 7 décembre au soir, avec la captation audiovisuelle de la cérémonie de réouverture de la cathédrale de Paris. Le dispendieux fut grand et la télé fut son prophète… –> L’article complet en pdf ici
Antoine Perraud Mediapart
En 7 ans Macron a mis la France en piteux état (économie, pouvoir d’achat, inégalités, taux de pauvreté, santé, éducation, services publics..)
ainsi que la démocratie.. Il était déjà tombé bien bas.
Hervé Hamon, écrivain, exprime sa colère dans Le Télégramme :
Pendant que Mgr Macron se pavane à Notre-Dame, j’aimerais, ce week end, dans Le Télégramme, lui rappeler combien la terre est basse. Mais lisez plutôt, cela s’appelle « Responsable/Irresponsable »:
Le « chaos », c’est notre faute. Le trou de la dette, c’est notre faute. Le manque de médecins ou de profs, c’est notre faute. Le cannabis, c’est notre faute. Le chahut au Palais Bourbon, c’est notre faute. Les malheureux qui dorment dans la rue, c’est notre faute. La mégalomanie des uns ou la trahison des autres, c’est notre faute. Les arrêts maladie, c’est notre faute. L’envolée de l’énergie et les trains en retard aussi…
Revenons en arrière. Avant hier, le jeune Bonaparte s’avançait d’un pas énergique vers la pyramide du Louvre. Hier, Napoléon perdait la bataille de Waterloo. Aujourd’hui, à Sainte-Hélène, il jure solennellement que c’est notre faute. Pourquoi ? Parce que nous n’avons pas été « responsables ». Lui si. D’ailleurs il l’a proclamé à la télévision, « Je n’ai pas l’intention de porter la responsabilité de l’irresponsabilité des autres. »
Ça fait partie des « éléments de langage » de l’Élysée ou des médias attenants : être « responsable », c’est être à la botte de Napoléon. Point final. Et la recherche fébrile d’un « bloc central » (j’aime beaucoup la « centralité » de MM. Wauquiez ou Retailleau) amène à qualifier d’extrémisme tout ce qui refuse de tomber dans l’escarcelle.
Qu’on me permette, ici, quelques objections « irresponsables ». D’abord, Bonaparte, quand il est devenu Napoléon, l’est devenu contrairement à la volonté d’une majorité de Français qui ont voté pour lui afin d’empêcher Mme Le Pen de le remplacer – ce qui était éminemment « responsable ». Il a confessé, dans un soupir, que « cela l’obligeait ». La suite à montré que cela ne l’obligeait en rien.
Ensuite, qu’est-ce que la démocratie ? La démocratie, c’est le droit de dire oui comme celui de dire non. Et l’on peut dire non au même moment que d’autres, ce qui exprime une concomitance et non une « alliance » entre opposés. La démocratie, c’est aussi le devoir d’entendre ses concitoyens, même quand ils « se trompent », et surtout quand cette « erreur » est l’implacable fruit des volte-face successives du prince.
La stabilité, ce n’est pas la monarchie républicaine. La stabilité « responsable », c’est le respect modeste de la stricte démocratie. Nous en sommes bien loin. Le général de Gaulle avait voulu ce statut quasi monarchique. Mais il est mort en 1970, et mort une deuxième fois cette semaine. Le moment est venu de réinventer la démocratie.
Francis Wurtz, ancien président du groupe de gauche au Parlement Européen nous parle de la désastreuse politique extérieure de Macron, dans son blog et dans sa chronique de L’Humanité Magazine :