Libéralisme : capitalisme destructeur (-1-)

1 – Dividendes, 2017 année de tous les records

Des sommes folles qui échappent à l’investissement, sont perdues, et aggravent les inégalités sur la planète.

L’année dernière, les actionnaires ont été à la fête : ils ont touché plus de 1 000 milliards d’euros. Jamais les multinationales ne leur avaient reversé autant d’argent, particulièrement dans le secteur de la finance.

Les distributions de dividendes dans le monde ont explosé de 7,7 % en un an. C’est historique, selon le cabinet de gestion d’actifs Janus Henderson, qui scrute trimestriellement les 1 200 plus grosses entreprises au monde. Celles-ci versent à elles seules 90 % du total des dividendes. Le cabinet publie chaque année un genre d’indice du bonheur des actionnaires, le JHGDI (indice Janus Henderson des dividendes mondiaux). Et il n’a jamais été aussi haut, à 171,2. « Ce qui signifie que les dividendes ont augmenté de quasiment trois quarts depuis 2009 », se réjouit Janus Henderson dans sa dernière édition parue en février.

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Libéralisme : capitalisme destructeur (-2-)

2 – L’Antisocial mène la guerre de classes

Privilégié(s)

 

Destruction

Vous vous sentez « privilégiés », vous ? Demandez aux cheminots ce qu’ils en pensent, alors qu’une campagne médiatico-politique s’acharne à les jeter en pâture. Vieille pratique de la doxa libérale à propos de la question sociale. L’autre jour, la ministre des Transports parlait des agents de la SNCF en précisant qu’ils cheminaient dans la vie professionnelle munis d’« un sac à dos » – référence à peine voilée aux fameux « parachutes dorés » des hyper-riches… Dans la bouche de nos gouvernants, tout devient donc possible !

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D’Afrin à la Ghouta, pourquoi la Syrie est toujours à feu et à sang malgré la défaite de l’État islamique

https://www.bastamag.net/D-Afrin-a-la-Ghouta-pourquoi-la-Syrie-est-toujours-a-feu-et-a-sang-malgre-la par Thomas Clerget – 27 février 2018 Malgré l’adoption d’un cessez-le feu à l’Onu, bombardements et combats se poursuivent à la Ghouta, dans la banlieue est de Damas, tandis que l’armée turque combat les kurdes à Afrin. Plus tôt en février, Israël a bombardé des installations iraniennes, et des combats ont également opposé l’armée américaine à des paramilitaires russes. Alors que la défaite de Daesh en Syrie annonçait, pour certains, la « fin de la guerre », la situation y semble en … Lire la suite…

Des attaques sans précédent ! Au secours Thatcher est chez nous !

E. Macron, plus qu’en marche, dans une course effrénée, mène une casse sociale brutale sans précédent. Ordonnances contre le Code du Travail Attaques contre le Service Public, le statut de la Fonction publique Attaque contre le principe solidaire de la Sécurité Sociale Étranglement dans le domaine de la Santé : Hôpitaux en détresse, EHPAD, l’exaspération des personnels monte Annonce d’une nouvelle « réforme » des Retraites qui signerait la fin du Code des pensions Paupérisation en marche chez les retraités, encore pire bientôt … Lire la suite…

#Balance TaDomination, par Patrick Apel-Muller

La campagne lancée par le Défenseur des droits contre le harcèlement au travail révèle combien l’entreprise est un lieu de domination. Une femme sur cinq a été l’objet de ces agressions et les plus menacées sont les salariées précaires, les plus isolées, celles qui vivent des situations affectives et financières difficiles. Voilà pourquoi 30 % des victimes n’en parlent à personne. Le mouvement Me too a soulevé le voile qui recouvrait un continent de violences et de douleurs. L’impunité des harceleurs … Lire la suite…

Ahed Tamimi : la France doit exiger d’Israël sa libération immédiate

La jeune palestinienne de 17 ans Ahed Tamimi est emprisonnée depuis plusieurs semaines. Son « procès » est repoussé au 11 mars. Son crime ? Ne pas avoir supporté qu’un militaire israélien lourdement armé vienne menacer sa famille dans la cour de leur maison. Une gifle face à des armes menaçantes. Qui est l’agresseur ? Son geste est un acte non violent de résistance légitime. Comme elle, 330 mineurs palestiniens sont emprisonnés par l’occupant. De quoi Israël a t-il donc peur ? Un … Lire la suite…

Populisme de gauche : l’impasse ?

L’intention de cette note n’est pas de proposer une analyse du/des populisme(s). Un phénomène mondial réémergeant fortement depuis la crise de 2008 prenant appui sur les frustrations des couches moyennes et populaires. Un phénomène nationaliste, voire identitaire, autoritaire et xénophobe porté par l’extrême droite et une partie de la droite. Et dont les traits marquants sont la référence au peuple, opposé aux « élites », la tentation de passer par- dessus les corps intermédiaires, la mise en cause des pouvoirs judiciaires … Lire la suite…

Impasses du capitalisme : une grande banque donne raison à Marx

UNE NOTE DE NATIXIS EXPLIQUE LA SPÉCULATION, LES INÉGALITÉS DE REVENUS, LES CRISES FINANCIÈRES À VENIR…

(ne pas manquer en fin d’article la vidéo d’un quart d’heure, petit cours d’économie politique intitulée Marx revient, par Maurice Ulrich)

Si les capitalistes utilisent la spéculation et réduisent les salaires, c’est, explique l’économiste de la banque Natixis Patrick Artus, pour contrer la baisse tendancielle du taux de profit décrite par Marx. Au risque de déstabiliser l’économie tout entière et de la faire basculer dans la crise.

Personne ne s’attendait à ce que l’offensive vienne de ce côté-là de la barricade. Encore moins du cœur même du capital financier. « La dynamique du capitalisme est aujourd’hui bien celle qu’avait prévue Marx », donne pour titre à sa dernière note pour la banque Natixis l’économiste Patrick Artus. Graphiques à l’appui, celui-ci entend démontrer la réalité décrite par Marx de l’une des contradictions fondamentales du capitalisme et aussi l’un de ses moteurs, connue sous le nom de « baisse tendancielle du taux de profit ». Une des « lois » du capitalisme dont l’existence est la plus contestée par les adversaires du marxisme, sans doute parce qu’elle explique pourquoi le capitalisme porte en lui sa propre crise. Si « les “capitalistes” utilisent les activités spéculatives » et réduisent les salaires jusqu’à la limite du possible, c’est, explique Patrick Artus, pour contrer « la baisse de la productivité du capital » qui menace leurs profits. Au risque de déstabiliser l’économie tout entière et de la faire basculer dans la crise.

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Ça suffit ! Ne nous laissons pas faire. Stop à la régression.

Offrir aux jeunes un statut de contractuel ? Pourquoi pas de suite un retour à l’esclavage. Remplacer des milliers de fonctionnaires à l’abri des pressions par des employés jetables, où est le progrès ? Il faut au contraire augmenter les moyens et le nombre d’emplois de titulaires dans les Hôpitaux, dans l’Éducation, dans les Services Sociaux. La santé ça coute trop cher, dit le gouvernement, il faut faire des économies, etc.. Mais alors pourquoi le secteur privé des cliniques se développe … Lire la suite…

LIBERTÉ D’EXPRESSION «Critiquer l’exécutif israélien, ce n’est pas être antisémite», par Pascal Boniface

Fondateur et directeur de l’Institut de recherches internationales et stratégiques (Iris), Pascal Boniface publie un ouvrage pour répondre à ses détracteurs, parmi lesquels l’ancien premier ministre Manuel Valls, qui l’estampillent « antisémite ». Antisémite, de Pascal Boniface, préface de Michel Wieviorka. Éditions Max Milo, 256 pages, 18 euros. Vous vous estampillez « antisémite » en titre de votre dernier livre. C’est tout de même grave. Pourquoi ? Pascal Boniface Comme le montre la couverture du livre, je suis, pour certains, tamponné « antisémite ». C’est une … Lire la suite…

Les mauvaises fréquentations d’Emmanuel Macron

Réceptions avec les honneurs de Trump, puis d’Erdogan, puis Netanyaou… Qu’importent les principes, les droits de l’homme, la dignité. 14 juillet 2017 : Donald Trump invité « d’honneur » au défilé du 14 juillet ! Provocation ou inconscience ou ??? 10 décembre 2017 : réception de Netanyahou, l’oppresseur des Palestiniens, celui qui ne respecte aucune des résolutions de l’ONU, qui colonise un pays impunément. 5 janvier 2018 réception du dictateur Erdogan qui en Turquie emprisonne les opposants, verrouille la presse, bombarde les Kurdes, … Lire la suite…

Le travail coûte trop cher ?: «En trente ans, 200 milliards d’euros sont passés des poches des salariés à celles des patrons.»

 Le « coût du travail » est une aberration pour nous conditionner. Le travail ne coûte pas, c’est lui qui crée les richesses. Ce qui coûte -cher- et est nuisible, c’est le capital ! Parlons du « coût du capital » dans les médias. Chiche !