Le FN, parlons-en !

 Les Faux-semblants du FN : un ouvrage salutaire. Parution Octobre 2015 « Sociologie d’un parti politique », ouvrage collectif, Presses de Sciences-Po Salutaire parce que ses 21 auteurs passent la formation d’extrême droite au crible des sciences politiques, de la sociologie, de la statistique. Parce qu’ils démontent les clichés véhiculés par les médias. Ils donnent du même coup des outils de combat.   Dans l’Humanité du 2 novembre 2015 Philippe Torreton démonte le FN Le programme du FN est un non-sens, c’est un suicide collectif … Lire la suite…

IMPÔTS : retenue à la source, impôts locaux

Deux documents intéressants publié par la CGT Finances montrent que dans ce domaine également nous allons dans le mauvais sens ! Le piège de la retenue à la source. Les impôts locaux, quand les ménages trinquent. Mais l’évasion fiscale se porte bien, ainsi que les cadeaux aux gros actionnaires. Nos dirigeants ont fait leur choix ! Faisons le nôtre…

Video – Le film accablant sur le déclin organisé de la SNCF

Qualité empêchée, souffrance au travail, perte de sens pour les salariés…

Retards, annulations de trains, accidents pour les usagers…

Tous les travers de la privatisation du rail anglais, que le réalisateur britannique Ken Loach dénonçait en 2001 dans son film The Navigators, deviennent une réalité quotidienne en France.

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Comme souvent chez les « Verts », le sectarisme l’a une nouvelle fois emporté !

Alors que le Front de gauche avait accepté de nombreuses concessions, admis que la tête de liste régionale soit un membre de EELV, ce parti, en refusant l’unité avec le Font de gauche, offre sa première victoire à Le Drian. Nul doute que certains auront « des places et des postes »: tel est le visage de « la politique autrement » de ce parti bien dans le système. Tristesse. Une fois de plus les Verts choisissent d’essayer de garder quelques postes en visant une … Lire la suite…

Europe : la fuite en avant vers un fédéralisme autoritaire

C’est l’irruption de Syriza et la peur de la contagion qui ont poussé les dirigeants européens à relancer ce débat. Règles budgétaires renforcées, contrôles automatisés : le nouveau projet franco-allemand est défendu depuis plus de 20 ans par le brutal ministre allemand Schäuble. Lire la chronique de Francis Wurtz à ce sujet

Joseph Stiglitz : « La grande fracture »

A l’occasion de la sortie de son livre « La grande Fracture » le prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz a été reçu par plusieurs médias. Interrogé par Le Figaro sur des déclarations de l’ancien ministre des Finances grec Yanis Varoufakis, selon lequel l’intransigeance allemande face à la Grèce aurait eu pour but d’effrayer la France et de la convaincre de suivre la voie de la rigueur, l’économiste américain a déclaré: « je le crois ». « Le gouvernement de centre-gauche en France n’a pas été capable de tenir … Lire la suite…

Les nouveaux chiens de garde, le film

  Film de Gilles Balbastre et Yannick Kergoat, 1h44 Synopsis : En 1932, l’écrivain Paul Nizan publiait Les chiens de garde pour dénoncer les philosophes et les écrivains de son époque qui, sous couvert de neutralité intellectuelle, s’imposaient en véritables gardiens de l’ordre établi.Aujourd’hui, les chiens de garde sont journalistes, éditorialistes, experts médiatiques, ouvertement devenus évangélistes du marché et gardiens de l’ordre social. Sur le mode sardonique, Les Nouveaux chiens de garde dénonce cette presse qui, se revendiquant indépendante, objective et pluraliste, … Lire la suite…

Démocratie ? Pas en Europe.

J.C Juncker : « Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens« . C’est clair et net : la démocratie en Europe il n’en est pas question pour eux. Les traités, imposés par eux, sont des textes sacrés. D’ailleurs les Français avaient voulu s’opposer en 2005 (victoire du NON au référendum), heureusement pour eux il n’en n’a pas été tenu compte. Dictature de la finance, mais dictature de fait… La Troïka n’a plus qu’à proposer la suppression des élections … Lire la suite…

Les mots glissants – Le détournement du sens des mots par l’idéologie dominante.

« On ne se méfie jamais assez des mots », écrivait Céline à la fin du Voyage au bout de la nuit. Le dossier « Les mots piégés » du n° 24 de la Revue du projet (février 2013) nous invitait déjà à « lessiver » les mots, selon la formule de Brecht, pour retrouver leurs sens véritables. Nous poursuivons cet essai d’éducation populaire en nous attaquant aussi aux expressions glissantes et à quelques autres tromperies. Le dossier de « La revue du projet » n°48 de Juin … Lire la suite…

Florilège de la pensée unique

Lu sur regards.fr. Pour démystifier le bréviaire des « réformes nécessaires » et de la « réalité » qui exige des « efforts de tous » (sauf de ceux qui les prônent). Cet assemblage d’interviews montre l’idiote et grotesque répétitivité. Il faut convaincre « qu’il n’y a pas d’alternative », d’où le matraquage. Six chapitres –>    1 – réformes, 2- réalités, 3 – modernité, 4 – efforts, 5 – rigidité # liberté, 6 – augmenter le temps de travail. Le langage commun de tous nos libéraux. Le langage … Lire la suite…

Islamisme et dictature, les deux faces d’une même pièce

Kamel Daoud et Alaa el Aswany : deux écrivains arabes dialoguent au cœur des convulsions du monde.
Dans l’Humanité  Mardi 2 JUIN, 2015

Les auteurs, l’un égyptien, l’autre algérien, échangent sur le printemps arabe, le poison islamiste, les droits des femmes… entretien exclusif.

Le premier est égyptien. Le second est algérien. Alaa El Aswany et Kamel Daoud sont deux figures de la littérature universelle, deux intellectuels arabes qui, par leur écriture et leur engagement, posent un regard lucide sur les mouvements du monde. El Aswany était place Tahrir dès les prémices de la révolution égyptienne, et auparavant dans l’immeuble Yacoubian où il décrivait à travers les portraits savoureux des locataires de cet immeuble niché au cœur du Caire la corruption et la montée de l’islamisme. Daoud a traversé la « décennie noire » avant de prendre la plume pour exorciser les démons de l’obscurantisme et s’aventurer dans une langue française qu’il a faite sienne. Elle fut le « butin de guerre » de Kateb Yacine, il en fait son « bien vacant ». L’un et l’autre parlent librement. Du pouvoir politique, de l’extrémisme religieux, de la corruption, de la démocratie, de la révolution et des femmes. Leurs propos se situent à contre-courant du flux d’informations anxiogènes qui nous empêche de penser. À la lecture de leurs ouvrages respectifs, on mesure combien l’un et l’autre sont visionnaires, à l’instar de tous les poètes. Alaa El Aswany et Kamel Daoud sont pareils à ces lucioles dont Pasolini déplorait la disparition et qu’ils rallument dans la nuit.

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