Main basse sur l’énergie
film réalisé par Gilles Balbastre, 2018, à votre disposition sur Internet
Et si derrière le terme policé de « libéralisation des services publics » se cachait en réalité une vaste opération de grand banditisme ? Particularité d’une démocratie, une telle opération ne peut être encadrée que par des lois, réglementée par des décrets, certifiée par le personnel politique et applaudie par grand nombre de journalistes aux ordres.
Depuis 2007, le secteur de l’énergie est entièrement ouvert à la concurrence et faute d’informations, les conséquences funestes de cette dérégulation ont du mal à percer le mur du silence médiatique.
La hausse exponentielle des factures, l’accroissement de la précarité énergétique, sont la partie visible de l’iceberg.
La partie immergée, la plus massive, est peu perceptible. C’est pourtant là que se réalise le braquage de l’argent public, le hold-up des biens de la nation, les agissements des nouveaux maffieux.
Alors, quoi de plus évident que de réaliser un documentaire sur le sujet à partir d’un feuilleton culte des années 60, Les Incorruptibles.
« Main basse sur l’énergie » est bâti autour de six épisodes et déroule, comme dans Les Incorruptibles, son lot de gangsters, de big boss, de seconds couteaux, de politiciens plus ou moins véreux. Sans oublier Eliot Ness, le flic vertueux d’antan transformé en syndicaliste résolu, garant d’un service public de l’énergie plus que jamais indispensable.
Alors pour découvrir un des « casses du siècle », il vous suffit de vous précipiter sur www.mainbassesurlenergie.com.