Loi travail, c’est toujours non! Non aux ordonnances Macron – PÉTITION

Le nouveau président de la République a annoncé une « loi travail II », pour aller plus loin que la première. L’objectif ? Renvoyer la définition de l’ensemble de nos droits au travail à des accords d’entreprise. Il veut également nous remettre au programme le plafonnement des sanctions des employeurs en cas de licenciement abusif. Pour ne pas s’embarrasser des 70 % de françaises et français qui restent opposés à la Loi Travail, Emmanuel Macron a décidé de passer en force cet été, par ordonnances. Vous avez aimé le 49-3 ? Les ordonnances, c’est encore mieux. Pas de risque de motion de censure, le président décide seul de ce qu’il veut changer ou pas dans le code du travail. Emmanuel Macron, vous prétendez renouveler la politique. Renoncez à cet archaïsme que sont les ordonnances. … Lire la suite…

Le populisme de gauche ne constitue pas une alternative crédible au populisme de droite

Le populisme de gauche ne constitue pas une alternative crédible au populisme de droite 11 MAI 2017 PAR THOMAS COUTROT BLOG : LE BLOG DE THOMAS COUTROT Performante lors de la campagne présidentielle, qui met en scène l’élection d’un monarque, la stratégie « populiste de gauche » de Jean-Luc Mélenchon risque de montrer ses limites aux législatives, faute de pouvoir accepter la diversité d’un « peuple » construit autour du leader. A la place du populisme, fût-il de gauche, il faudrait inventer une stratégie altermondialiste-libertaire … Lire la suite…

Résistance !

Comme c’était prévisible également, Emmanuel Macron a été élu, mal élu. Le second tour de l’élection présidentielle nous laissait un choix détestable entre le représentant assumé de l’ultralibéralisme destructeur du social, le défenseur de cette Europe de la concurrence en échec évident, et la candidate de la haine. Toutes les forces progressistes n’avaient même plus le droit de s’exprimer le 7 mai. On n’avait le choix qu’entre la peste ou les germes de la peste ! Cela montre bien le caractère … Lire la suite…

La Marseillaise de la Paix

Aux armes citoyens !…. qu’un sang impur abreuve nos sillons,    —- les paroles de notre hymne national sont complètement déplacées, et je veux bien écouter la musique mais surtout pas les paroles…  On répond : « il faut replacer dans le contexte… », d’accord, mais elle est chantée aussi dans le contexte actuel. Il faut savoir que dès 1893 d’autres paroles ont été proposées. Et ce sont ces paroles de paix que chante le sympathique groupe Chanson Plus Bifluorées. Voici Les paroles … Lire la suite…

Le premier référendum d’entreprise type El Khomri-CFDT largement rejeté par les salariés

Les salariés du Réseau de transport de l’électricité (RTE) votaient cette semaine pour le premier référendum d’entreprise, permis par l’adoption en août de la loi El Khomri. Ils devaient se prononcer par voie électronique au sujet d’un accord d’entreprise sur les chantiers urgents. Et ils ont dit non, à 70,8 % des suffrages. 

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L’ambassadrice d’Israël rejetée de Sciences-Po Rennes

[VENUE DE L'AMBASSADRICE D'ISRAEL A L'IEP DE RENNES] Nous, étudiants de Sciences Po Rennes, déclarons que nous sommes fermement opposés à la tenue de cette conférence. Aliza Bin Noun s’est invitée au sein de notre établissement pour représenter l’Etat d’Israël, un état colonisateur gouverné par l’extrême droite. Israël, la soi-disant seule démocratie du Moyen-Orient, viole depuis des décennies le droit international et continue d’imposer un régime d’apartheid violent aux Palestiniens en dépit de l’indignation internationale. L’apartheid, nous le rappelons, désigne un régime où une partie de la population subit des discriminations et une exclusion fondée sur des critères de races, d'ethnies ou de religions. Ce mois-ci, l’Etat d’Israël ainsi que les Etat-Unis ont fait pression sur l’ONU pour supprimer un de ses rapports rédigé par deux américains spécialistes du droit international, Richard Falk et Virginia Tilley, concluant qu’« Israël est coupable de politique et de pratiques constitutives du crime d’apartheid ». Cela a conduit, en signe de protestation, à la démission de la secrétaire générale adjointe des Nations unies, Rima Khalaf. Quotidiennement, en Israël et dans les territoires palestiniens occupés, les autorités israéliennes procèdent à des expulsions forcées ainsi qu’à des démolitions d’habitations palestiniennes en Cisjordanie alors qu’elles continuent d’y promouvoir ses colonies illégales. En 1974, on recensait 2019 colons israéliens en Cisjordanie. En 2013, ils étaient 500 000. L’extension incessante des colonies israéliennes ne cesse de faire reculer la possibilité pour les Palestiniens d’avoir leur propre Etat puisqu’elles induisent un morcellement de leur territoire, morcellement voulu par Israël. Cette dernière impose aussi des restrictions sévères à la liberté de circulation des Palestiniens et maintient depuis 10 ans un blocus militaire sur la bande de Gaza, imposant à 1,9 million d’habitants des conditions de vie inhumaines. Depuis de nombreuses années, l’armée israélienne assassinent des civils, y compris des enfants, et jettent en prison celles et ceux qui osent défier leur occupation. Elle use de la torture en toute impunité sur ses détenus. Fréquemment, Israël exerce des attaques massives à l’encontre des palestiniens sous couvert de légitime défense : en 2009, avec l’opération Plomb Durci à Gaza, 1300 palestiniens sont morts, 5000 ont été blessés, pour 13 morts du côté israéliens. En 2014, 1460 palestiniens à Gaza ont périt sous les bombardements israéliens. D’après le gouvernement israélien, 47% de ces morts étaient des terroristes. Le peuple palestinien est totalement démuni face à l’Etat israélien qui possède l’une des armées les plus puissantes du monde. Le budget annuel de l'armée israélienne en 2015 était de 18,6 milliards de dollars et il ne cesse d’augmenter. Ces dernières semaines, l'ambassade d’Israël, que Madame Aliza Bin Noun dirige, a multiplié les pressions sur plusieurs universités dans le but d'empêcher la tenue des événements de l'International Apartheid Week qui devaient se tenir partout en France. Certains militants de l'Association France Palestine Solidarité à Rennes ont été par la suite menacés de mort et de viol par des militants d'extrême droites pro-Israël. Nous ne comprenons pas comment une représentante du gouvernement israélien peut s'octroyer le droit de parler au sein des universités françaises tout en niant celui des militants contre l’occupation israélienne à exprimer leur solidarité envers les Palestiniens. C’est la campagne de boycott international qui a réussit à venir à bout du régime d’apartheid en Afrique du Sud. Ainsi, nous exigeons l’abrogation de la circulaire interdisant la campagne BDS en France et nous revendiquons la nécessité d’un boycott total envers l’Etat d’Israël afin que les palestiniens et les palestiniennes puisse enfin accéder à la liberté et à la dignité. Comme l’a dit Mandela « Notre liberté est incomplète sans la liberté du peuple palestinien ». Ainsi, pour protester contre la politique d’Israël, nous vous demandons à tous de bien vouloir quitter la salle pour faire en sorte que cette conférence n’ait pas lieu. Si vous hésitez encore, sachez que madame Aliza Bin Noun, ici présente, nie l’existence des colonies israélienne en Cisjordanie et a été la cheffe du Bureau politique du ministre israélien des Affaires étrangères Liberman en 2012 qui a de magnifiques citations dont celle-ci au sujet des prisonniers palestiniens « Je propose de les transporter en autocars jusqu’à la mer morte pour les noyer ».

Publié par Jeunes Communistes 35 sur vendredi 31 mars 2017

[VENUE DE L’AMBASSADRICE D’ISRAËL A L’IEP DE RENNES le jeudi 30 mars 2017] Nous, étudiants de Sciences Po Rennes, déclarons que nous sommes fermement opposés à la tenue de cette conférence. Aliza Bin Noun s’est invitée au sein de notre établissement pour représenter l’Etat d’Israël, un état colonisateur gouverné par l’extrême droite. Israël, la soi-disant seule démocratie du Moyen-Orient, viole depuis des décennies le droit international et continue d’imposer un régime d’apartheid violent aux Palestiniens en dépit de l’indignation internationale.  L’apartheid, nous le rappelons, désigne un régime où une partie de la population subit des discriminations et une exclusion fondée sur des critères de races, d’ethnies ou de religions. Ce mois-ci, l’Etat d’Israël ainsi que les Etat-Unis ont fait pression sur l’ONU pour supprimer un de ses rapports rédigé par deux américains spécialistes du droit international, Richard Falk et Virginia Tilley, concluant qu’« Israël est coupable de politique et de pratiques constitutives du crime d’apartheid ». Cela a conduit, en signe de protestation, à la démission de la secrétaire générale adjointe des Nations unies, Rima Khalaf.

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Le souhaitable et le possible

La prise en compte de la société civile par Gérard Aschieri.

– ancien responsable de la FSU, membre du Conseil Economique Social et Environnemental

Il y a quelques jours, un sondage nous apprenait que 71 % des personnes interrogées sur l’avenir de la protection sociale considéraient que la priorité était la lutte contre « l’assistanat » plutôt que le développement de politiques fondées sur la solidarité. C’est un signe parmi d’autres qui confirme combien les idées-forces d’une transformation sociale sont sur le recul, sapées par la vague de l’idéologie néolibérale. Et pourtant, les arguments solides ne manquent pas, pas plus que les militants, les intellectuels et les organisations pour les porter. Je n’ai pas la prétention de donner de leçons sur la manière de remonter la pente. Je veux simplement formuler ici quelques idées que me suggère mon expérience militante.

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2005 : quand les Français ont dit Non à cette Europe

Le 29 mai 2005, les Français votent à 55% contre le Traité de Constitution européenne. Placés sous les projecteurs, les tenants du «oui» ont été soutenus par une presse largement acquise au traité, tandis que les tenants du «non» ont été mis à l’écart des plateaux de télévision et des tribunes des journaux. Malgré cette campagne médiatique partisane, le «non» l’emporte, et les Français sont traités de «populistes». Trois ans plus tard, faisant fi du vote populaire, Nicolas Sarkozy modifie la … Lire la suite…