Education, suite : La grande déprime des enseignants <-- Conditions de travail - Mépris

Après l’article sur le passage en force de Macron-Blanquer, le système éducatif sacrifié, du  8 mars, (lien)

«Je n’y retournerai pour rien au monde»

« La grande déprime des enseignants », un article du 12 mars 2020, par Faïza Zerouala, dans Mediapart

Le nombre de démissions de profs a bondi de 120 % chez les titulaires en cinq ans. Certains se sentent méprisés.

Lire la suite…

Éducation : passages en force de Macron-Blanquer. Système éducatif sacrifié, bac diplôme national attaqué, autoritarisme, stress, mépris. Salaires en berne, retraites amputées.

Les attaques contre le système éducatif avaient commencé dès 2015-2016 sous le règne de François Hollande. Mais depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron à la présidence cela devient violent et brutal. Précipitation, autoritarisme, stress pour les élèves et le enseignants, fatigue et exaspération des professeurs, .. même l’inspection générale critique ! Quelques éléments développés dans la revue du syndicat SNES-FSU, (numéro 795 du 7 mars 2020 de l’US, l’Université Syndicaliste). Attaques et profonds bouleversements de notre système solidaire et éducatif,les réponses doivent être … Lire la suite…

Retraites : la justice, c’est de retirer le projet. Pourquoi pas un référendum sur un sujet aussi important, un choix de société.

Depuis des mois notre pays vit au rythme des mobilisations populaires contestant le projet de « réforme » des retraites du gouvernement.

Le rejet est massif et en face le gouvernement est à court d’arguments. Il s’agit en fait de faire baisser fortement le niveau des pensions, de faire travailler plus longtemps, et d’offrir une opportunité de profits aux assurances privées et aux banques. Les dirigeants ne s’en cachent même plus : le patron de BlackRock est décoré et Jacques Maire, fils de l’ancien dirigeant de la CFDT Edmond Maire, gros actionnaire d’AXA, est chargé de mener à bien cette « réforme ».

Lire la suite…

Entretien avec l’historien Gérard Noiriel, dans la revue Vie Nouvelle de Janvier/Février 2020

L’oligarchie financière au pouvoir a privatisé les rouages de l’État pour défendre ses privilèges au détriment de l’intérêt général. Elle détient désormais l’essentiel des médias du pays et entend imposer son << prêt à penser ›› dans le débat public. Au mépris de la démocratie. Attention danger ! Entretien avec Gérard Noiriel, historien du monde ouvrier et de l’immigration. (pdf)

Le service public de la petite enfance, une réussite française en danger. Un article dans le Diplo de ce mois-ci.

Derrière le berceau connecté, le marché en embuscade

Le service public de la petite enfance, une réussite française en danger
Menace d’extinction de la protection maternelle et infantile, pénurie de pédopsychiatres, dégradation de la qualité de l’accueil en crèche… Dans le domaine de la petite enfance aussi, les appétits du commerce sont chaque jour davantage servis par les autorités. Une évolution qui compromet l’universalité du service public et favorise la surveillance des familles démunies.

Lire la suite…

Management et novlangue, deux armes du libéralisme..

Pour faire accepter ses méfaits le capitalisme utilise des voies diverses et agit tous azimuts. Cela fait partie de la guerre idéologique que nous subissons.
On a vu les effets néfastes du « management néolibéral » chez France Télécom. Quant à la lutte idéologique véhiculée par le vocabulaire – on ne dit plus « employé » mais « collaborateur » – on est arrivé à une novlangue dont le ridicule masque mal la propagande et la mise en condition qui se cachent derrière.

Lire la suite…

Anicet Le Pors : « Le Conseil d’État dénonce une maltraitance de l’État de droit par l’exécutif »

La haute juridiction a torpillé le projet de réforme des retraites, l’estimant lacunaire et insincère. Entretien avec un membre honoraire de cette instance : Anicet Le Pors L’avis rendu par le Conseil d’État sur la réforme des retraites est très négatif. Est-ce surprenant ? Anicet Le Pors Le Conseil d’État est une institution pour laquelle j’ai la plus grande estime, qui a joué au cours de l’histoire de France un rôle essentiel dans la fabrication des concepts qui constituent notre identité politique … Lire la suite…

Denis Durand, économiste : « Il est temps de porter une alternative en commun »

 
L’urgence à développer un autre mode de relations internationales, fondé sur la solidarité, la coopération, le partage et la préservation du climat, sera au cœur d’une initiative internationale pour une autre mondialisation, les 7 et 8 février à Paris.

Lire la suite…

Affiches militantes créées par des artistes pour nos mobilisations

Formes des luttes occupe l’Humanité (voir le journal du 15 janvier)
L’initiative a pris corps quelques jours avant le début de la grève nationale contre la réforme des retraites. Une poignée de graphistes militants, engagés, pour certains, au sein du Syndicat national des artistes plasticiens (Snap-CGT) ou plus largement dans les mouvements sociaux, s’associent pour lancer un appel à la constitution d’un collectif de production et de diffusion d’images pour accompagner la grève. Ainsi naît Formes des luttes. Sur leur site Internet (1), tous les visuels – il y en a plus d’une soixantaine aujourd’hui – sont rassemblés et disponibles en téléchargement, libres de droits pour les usages militants. Grâce à une cagnotte en ligne, toujours en activité, ils ont tiré eux-mêmes plusieurs dizaines de milliers d’autocollants qu’ils distribuent dans les manifs. Et aujourd’hui l’Humanité s’associe à la diffusion en publiant d’un bout à l’autre du quotidien cinq de ses images, sur une page et même sur la double centrale. À votre tour de vous en saisir dans la vie courante ou, bien sûr, dans les manifestations et les mobilisations à venir !

Lire la suite…

Financer les retraites ? De l’argent il y en a ! C’est simplement un choix de société.

Les quarante plus grandes entreprises françaises ont versé plus de 60 milliards à leurs actionnaires en 2019, dévoile la Lettre Vernimmen. Un record qui dépasse celui de 2007… juste avant la crise financière. Le Conseil d’orientation des retraites (COR) estime qu’il faut entre 7 et 17 milliards d’euros pour combler le déficit du régime des retraites d’ici à 2025. Le chiffre peut donner le vertige. Il apparaît faible quand on le compare à un autre  : les entreprises du CAC 40, l’indice phare … Lire la suite…